Au delà d’un parcours professionnel, c’est une personnalité qui se forge au fil des années et des rencontres. On se cherche, on « s’affine » pour parvenir à se révéler.
Jérémie Chosson
J’ai hérité de mon père ses racines paysannes corréziennes et son sens pour la précision. Ma mère m’a légué sa bosse du commerce. Gérante de son salon de beauté, elle portait hautes ces belles valeurs : amabilité, esprit de service, goût du contact.
Après des études de gestion, j’ai travaillé une dizaine d’années dans la grande distribution. J’ai pu confirmer mon goût pour le commerce mais aussi m’apercevoir de ce qui me plaisait moins… Commercer, consommer, doit plus que jamais se faire avec sens.
Ainsi, quand j’ai voulu donner plus de sens à ma carrière professionnelle, je me suis tourné vers le fromage. Ce métier de crémier-fromager, je l’ai appris auprès des plus grands. J’ai alors pris la direction de la capitale.
Puis l’envie d’un “retour aux sources” s’est fait sentir. Poitevin depuis toujours (je suis né à Châtellerault, j’ai grandi à Vouneuil-sur-Vienne, je vis depuis longtemps à Poitiers), c’est naturellement que j’ai choisi d’implanter ma fromagerie sur Poitiers à l’automne 2015.
Pour bien avancer dans la vie, j'ai la certitude qu'il faut savoir s'entourer de modèles, de guides.
Mes parents m’ont appris le goût des bons produits.
Laurent Dubois, fromager meilleur ouvrier de France, m’a accueilli avec confiance dans ses magasins parisiens. Je retiens de mon expérience à ses côtés sa grande rigueur dans le travail, son obsession du détail, son humilité.
Théo Michel, grand fromager, m’a fasciné par sa passion pour le produit, sa remise en question perpétuelle, son sens aigu du commerce, sa modernité.